Les encres de Chine, le nouvel univers de prédilection de la plasticienne Isabelle Deloron.

 

Les cimaises du rez-de-chaussée de l’Ehpad René-Vogel, à la clinique du Diaconat, mettent actuellement et jusqu’au 3 septembre, en lumière les oeuvres originales d’Isabelle Deloron. Artiste strasbourgeoise qui, depuis une quinzaine d’années, a entrepris une recherche personnelle dans son travail de plasticienne.

Au fil de sa quête artistique, elle a traversé plusieurs périodes, acrylique, peinture, huile, aquarelle pour enfin trouver son univers de prédilection : les encres de Chine. Isabelle Deloron décline ce noir puissant en une forme d’expression nommée, abstraction suggestive, en utilisant des techniques mixtes pour intégrer des résines ou pratiquer du marouflage. Elle peint sur du papier japonais washi ou du papier lana texturé qui apportent, par leur structure, une dynamique à l’univers du dessin. Ses thèmes, suggérés ou figuratifs, représentent des ambiances de paysages ou animales influencées par la calligraphie contemporaine asiatique et les voyages.

Une réflexion sur un avenir plus serein

Sensibilisée par l’actualité, elle présente à l’occasion de sa première exposition colmarienne, sa série intitulée Le monde à l’envers , inspirée par les attentats de ces dernières années. La
plasticienne inscrit son travail dans une réflexion sur un avenir plus serein, une invitation à la société de trouver des relations plus humaines, de confiance partagée.
Isabelle Deloron est membre du collectif d’artistes « En Vie de couleurs », initié par Frédéric Hugel, dont l’objectif est d’exposer dans les Ehpad, les établissements de soins et les hôpitaux.