Le mot Kintsugi vient du Japonais Kin (or) et Tsugi (jointure), et signifie donc littéralement : jointure à l’or.
Cette technique ancestrale, découverte au XVème siècle au Japon, consiste à réparer un objet en soulignant ses lignes de failles avec de la véritable poudre d’or, au lieu de chercher à les masquer.
Il s’agit d’un processus de réparation long et extrêmement précis mettant en oeuvre des laques végétales japonaises appelées Urushi, se déroulant en de nombreuses étapes, sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois. On dit même qu’il faut parfois un an pour réaliser le meilleur Kintsugi…
En faisant de la céramique, la casse est inévitable lors des cuissons ou des manipulations. Or, je n'aime pas jeter les belles pièces. C'est pourquoi je me suis formée auprès de professionels de la restauration. Au CPIFAC pour le Kintsugi et chez Virginie Peyrotte, une magicienne de la restauration invisible occidentale. Des deux techniques, j'ai appris à composer pour obtenir des solutions de réparation pour tout objet avec ou sans utilisation alimentaire à la clé.
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